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n transsexuel en niqab a été arrêté au cimetière El Jellaz, à l’aube de ce dimanche 31 mars, par des agents de sécurité. Il a été pris en flagrant délit, alors qu’il était en passe de couper la main droite à un cadavre qu’il venait tout juste de déterrer. Les enquêteurs explorent actuellement deux pistes.
L’une part de l’hypothèse d’un rituel magique censé permettre d’accéder à un trésor enfoui dans le sous-sol une très vieille maison du côté de Bab Jedid. Quant à la deuxième, elle tendrait à indiquer un usage frauduleux d’empreintes digitales dans le cadre d’un trafic de passeports falsifiées.
Selon les dernières «informations», l’accusé est soupçonné également d’appartenir à un groupe de dangereux extrémistes qui coordonnent leurs actions terroristes avec le Front Moro, un groupe de djihadiste des Philippines, qui compte s’implanter en Tunisie, via une antenne locale mise en place à Tataouine, constituée à l’heure actuelle par des agents dormants. Des documents exfiltrés en secret tendent à renforcer cette thèse incriminant le terrorisme international.
Selon des sources «bien informées», l’individu arrêté dispose d’un casier judiciaire bien chargé. Puisqu’il apparait dans son dossier, qu’il déjà été condamné dans le cadre de la loi contre le terrorisme sous Ben Ali, à son retour de Bosnie-Herzégovine, et qu’il a dû séjourner pendant 27 mois en prison pour complicité dans une affaire de proxénétisme et de prostitution clandestine.
Canards déchaînés
Tissu de mensonges ? Racontars dans le style des «amoureux emprisonnés pour un baiser» ? Fait divers inventé de toutes pièces ? Hallucination d’un journaleux en mal de scoop ? Sans doute tout cela à la fois. Tel est le lot commun de trop nombreux médias tunisiens, électroniques ou de papier qui prennent des allures de mur branlants sur Facebook. Et peu importent la crédibilité, l’authenticité des faits. Tant qu’on a la visibilité, on peut prendre quelques libertés avec la vérité. Tout cela n’est pas bien grave. On publiera incessamment sous peu deux lignes de démenti pour amuser la galerie, et rassurer nos concitoyens sur l’état de notre mare aux canards déchaînés.
Tissu de mensonges ? Racontars dans le style des «amoureux emprisonnés pour un baiser» ? Fait divers inventé de toutes pièces ? Hallucination d’un journaleux en mal de scoop ? Sans doute tout cela à la fois. Tel est le lot commun de trop nombreux médias tunisiens, électroniques ou de papier qui prennent des allures de mur branlants sur Facebook. Et peu importent la crédibilité, l’authenticité des faits. Tant qu’on a la visibilité, on peut prendre quelques libertés avec la vérité. Tout cela n’est pas bien grave. On publiera incessamment sous peu deux lignes de démenti pour amuser la galerie, et rassurer nos concitoyens sur l’état de notre mare aux canards déchaînés.
Moez El Kahlaoui
mag14.com
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Chronique
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