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Mustapha Abdeljalil

Moustafa Abdeljalil, président du CNT

Moustafa Abdeljalil, président du CNT

REUTERS/Esam al-Fetori

En 2007, le fils du Guide libyen Seïf al-Islam l'avait convaincu d'entrer au gouvernement et fait nommer à la tête du ministère de la Justice. Il y est resté jusqu'à sa démission, en février de cette année, et son ralliement à l'insurrection. Président du CNT depuis sa création, le 27 février, Mustapha Abdeljalil est un ancien magistrat. Il est né en 1952 à Al-Bayda, une ville de l'Est du pays qui est aussi le siège historique de la dynastie des Senoussi. Après des études en droit islamique à l'université de Tripoli et un début de carrière dans le football, il a occupé plusieurs postes dans sa ville natale, puis présidé la Cour suprême du pays, de 2002 à 2007. Il se fait alors remarquer pour son indépendance d'esprit, qui le conduit parfois à se démarquer des ordres reçus. Mais c'est aussi à ce poste qu'il confirmera la peine de mort des infirmières bulgares emprisonnées en Libye entre 1999 et 2007, accusées à tort d'avoir injecté à plus de 450 enfants libyens le virus du sida.

L'homme serait avant tout un traditionaliste, proche des islamo-conservateurs et des tribus. En janvier 2010, il avait publiquement dénoncé le maintien sous les verrous de 300 prisonniers politiques, anciens membres d'une organisation islamiste, qui avaient pourtant purgé leur peine. Alors qu'il menaçait de démissionner, Seïf al-Islam l'en avait dissuadé. A la mi-février 2011, c'est mandaté par le gouvernement - qui espère encore pouvoir négocier avec les rebelles - qu'il arrive à Benghazi. Mais il prend vite la mesure de la répression qui s'est exercée sur les manifestants et décide de changer de camp. Le 27 février, il est porté à la tête du CNT. Le 9 mars, Kadhafi met sa tête à prix pour 400 000 dollars (276 000 euros)

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